Ylliam XII remporte un Bol d’Or au final fou
Le TF35 barré par Bertrand Demole a franchi le premier la ligne d’arrivée… suivi de très près par cinq concurrents.
Le suspense a été total pour la 82ème édition du Bol d’Or Mirabaud qui s’est déroulée sur le lac Léman le 12 juin 2021.
Ylliam XII Comptoir Immobilier a franchi le premier la ligne d'arrivée, après 12h49'27" de course. Bertrand Demole et son équipe ont ainsi remporté ce 82ème Bol d’Or. Mais les autres concurrents le suivaient de très près puisque 19 secondes plus tard, Zen Too, barré par Fred Le Peutrec, terminait sa course suivi 6 secondes plus tard par Loïck Peyron sur Artexplora. 9 Secondes après le TF35 de la légende française, c’est celui d’Alinghi qui franchissait la ligne, suivi par Realteam et Spindrift. Ces six arrivées se sont jouées en l’espace de 30 secondes. Un final historique d’une intensité rare. «C'est magnifique, nous sommes extrêmement heureux, a déclaré le vainqueur Bertrand Demole à l’issue de la course. C'était une course très intéressante, avec une arrivée spectaculaire, au contact rapproché avec nos poursuivants, à 25 nœuds dans la nuit noire.»
Des foils peu utilisés par manque de vent
Le Bol d’Or a offert une première compétition majeure aux nouveaux TF35. Ces catamarans à foils monotype de haute performance, ont bien failli se faire ravir la victoire par les bateaux d’anciennes générations, en raison des faibles vents.
C’est ainsi qu’à la mi-parcours, le M2 Emineo, barré par Olivier de Cocatrix, faisait la course en tête, devant le Décision 35 Emil One et un autre M2, Patrimonium. Le premier catamaran à foils TF35, Artexplora, était alors sixième. Mais la bise tant attendue s’est enfin levée après le passage du Bouveret pour permettre aux TF35 de s’envoler du haut de leurs foils et d’atteindre des points à 30 nœuds, dépassant les autres concurrents qui plafonnaient à 15 nœuds.
Chez les monocoques, Raffica s’est imposé après 14 h 07 23’’ de course. Le Libera hongrois a dominé la seconde partie de la course, devant le Luthi 1080 Katana et le QFX de Thomas Jundt, auteur d’un début de course remarquable dans le petit temps.